Cet été 2023 le confirme, si besoin était. En surexploitant les énergies fossiles, alors que le solaire lui est offert sur un panneau (photovoltaïque), l’humanité se fabrique une cocotte minute faisant grimper les températures. Avec tous les dérèglements que ce réchauffement si rapide génère. A chaque morceau de glacier qui disparaît, à chaque inondation, à chaque tempête de vent semant la dévastation, à chaque lopin de terre devenu désert, la mission SolarStratos prend plus de sens encore. Démontrer, avec l’enthousiasme de l’aventure, avec la passion de l’esprit pionnier, que le défi de voler jusqu’à la stratosphère en avion électrique et solaire est possible, permet de rêver malgré tout. Avec ce message aussi clair que solaire : pour vivre nos rêves à l’avenir, il faut sauver notre futur maintenant.
Un été canisolaire à records
Les statistiques promettent d’atteindre en cette année 2023 de nouveaux records d’ensoleillement. Cet été canisolaire a ainsi établi des « premières » pas vraiment réjouissantes. Dans la nuit du 20 au 21 août, l’isotherme du zéro degré a ainsi atteint l’altitude de 5298 mètres ! Il n’a fallu qu’un an pour voir dépasser le précédent pic historique du 25 juillet 2022 (5184 m). Le dôme de chaleur a quant à lui affolé le thermomètre au sol : 39,3°C à Genève, plus de 41°c à Lyon. Et près de 44°C en Ardèche. Ah, si l’humanité puisait résolument et à fond dans cette source d’énergie inépuisable…
Géo : Raphaël Domjan
parmi ses explorateurs
« Les explorateurs d’aujourd’hui ont troqué le dépassement de soi pour une quête de sens. Et ne conçoivent plus leurs expéditions que sous le signe de l’engagement ». Dans son dernier Hors-Série, le Magazine GÉO a retenu parmi sa sélection d’explorateurs de ce nouveau type Raphaël Domjan, « devenu parce qu’il voulait lutter contre le changement climatique expert et chantre des énergies renouvelables et du solaire ». Merci à GÉO de relayer ce message. Et merci à tous les explorateurs qui crient que la planète doit pouvoir continuer de rêver !
